On l’oublie souvent, mais les droits ne relèvent pas uniquement du domaine juridique et du travail des avocat·es. Les droits humains sont enracinés dans des luttes populaires, les mobilisations citoyennes et les solidarités quotidiennes. Pour que les droits — à la santé, au logement, à l’éducation ou à un revenu décent — soient reconnus, ils ont dû être conquis par la force de mouvements, de grèves et de revendications portées par celles et ceux qui vivent les inégalités. Trop souvent, les droits sociaux sont discutés dans les termes froids des tribunaux, alors qu’ils se jouent aussi et surtout dans la rue, sur le territoire et à partir des corps et de vies marginalisées. En parler, c’est reconnaître qu’ils ne sont jamais acquis, mais arrachés, défendus, recréés sans cesse. Cette thématique mérite d’être abordée dans toute sa portée politique, humaine et collective. Pour ce faire, nous prendrons appui sur Faire mouvement, les quarante ans du mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec un ouvrage récent (2022) . Chapitres 3 et 4 écrit par un collectif d’auteurs.trices dont Vincent Greason, longtemps engagé à la Table ronde des organismes volontaires d’éducation populaire de l’Outaouais (TROVEPO) fait partie.

Sur inscription : https://cultureloisirs.gatineau.ca/